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Avec Rotten, Netflix nous fait nous pencher sur le contenu de notre assiette

Avec Rotten, Netflix nous fait nous pencher sur le contenu de notre assiette

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Par Clara Le Naour

Publié le

Le docu-série en six épisodes Rotten, disponible sur Netflix le 5 janvier, replace l’industrie agroalimentaire au centre du débat.

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Rotten, le documentaire produit par Zero Point Zero Productions, nous entraîne au cœur de l’industrie globale de l’alimentation, en exposant les fraudes et la corruption qui sévissent dans ce milieu et en cherchant à nous ouvrir les yeux sur les conséquences qu’ont les produits que l’on consomme sur notre santé. Le but ? Pousser les gens à surveiller de beaucoup plus près ce qu’ils mangent. La plupart des consommateurs achètent leur nourriture dans des supermarchés sans aucune méfiance, en n’ayant aucune idée d’où proviennent les aliments et comment ils ont été produits.

Le problème de la globalisation

Quand on s’intéresse aux problèmes qu’engendre l’industrialisation, on se penche sur le sort des fermiers dont la situation se précarise. Le trailer fait remarquer qu’avant, être fermier, c’était faire partie d’une grande famille pleine d’entraide, où chacun pouvait travailler sereinement. Cependant, avec la globalisation de l’alimentation, ce n’est plus du tout le cas.

Il démontre notamment l’injustice d’un système où l’écart entre les prix de vente des supermarchés et l’argent que les producteurs perçoivent est stupéfiant. Par exemple, aux États-Unis, un poulet est vendu en morceaux pour un montant total d’environ 7 dollars, tandis que le producteur ne reçoit environ que 36 centimes pour la même volaille.

Ce documentaire permet de se rendre compte à quel point nous ignorons tout de ce que l’on trouve au supermarché et dans notre assiette. Par exemple, quand on achète un poisson en supermarché, on ne sait pas combien de fois il a été congelé, ou quels additifs ont été ajoutés.

Personne n’a les mains propres

L’alimentation, c’est quand même la base de la vie. En regardant ce documentaire, on se rend compte qu’on devrait y faire tellement plus attention. Notamment, comprendre que si les fermiers et les agriculteurs ont de plus en plus de mal à vivre de leur métier, c’est parce que les géants de l’industrie produisent tout en usine, dans des conditions méconnues. Le trailer conclut sur la phrase “Personne n’a les mains propres”. En effet, chacun consomme, et donc chacun participe de près ou de loin à entretenir et maintenir ce système qui peut être très malsain sur beaucoup de points.