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On a testé le burger le plus décadent de Paris

On a testé le burger le plus décadent de Paris

Image :

© Goiko

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Par Hong-Kyung Kang

Publié le

Spoiler : il est question ici de donuts et de sirop d'érable.

Tout d’abord, je me présente : je suis stagiaire à la rédaction de Konbini, et il m’arrive d’écrire des articles pour Konbini Food. Jusque-là, tout va bien. En début de semaine, un de mes rédacteurs en chef est venu me voir, tout sourire, pour m’envoyer essayer le burger le plus décadent de Paris : un “burger donut” dont j’ignorais l’existence jusque-là.

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Sur la photo qu’il me montre, je découvre un ovni sucré-salé, de la sauce qui coule, et un gros morceau de steak coincé entre deux arrogants donuts bien dorés. De vous à moi, l’expérience a l’air un brin risqué… Mais bon, il s’agirait de ne pas mourir idiot.

© Goiko

Burger + donut

Avant de continuer, je dois vous présenter la bête. Le “burger donut” vient d’arriver dans la capitale chez Goiko. Pour le goûter, il vous suffira de vous rendre dans le premier établissement parisien de la franchise espagnole du même nom, rue Richelieu (Paris 2e). Et dépêchez-vous, car le “burger donut” ne restera à la carte que pendant le mois de février en édition limitée.

Je reprends mon récit, donc. Un midi, j’arrive donc au restaurant, accompagné d’une camarade stagiaire. L’attachée de presse nous reçoit, et une table nous attend déjà : on ne fait donc pas la queue, et ça, c’est déjà bien stylé.

Après quelques minutes d’attente, je le vois enfin arriver. Il n’est pas timide, et plutôt beau gosse. Il ressemble fidèlement à sa photo : un bon morceau de steak, un œuf, et deux gros donuts sucrés. C’était écrit sur le menu, mais j’attendais de voir : c’est bien du sirop d’érable qui coule goulûment sur l’ensemble.

© Goiko

Le début d’une rencontre

Surprenant. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Un festival de bon gras, la viande imbibée de sirop d’érable, le pain moelleusement brioché des donuts, je vous avoue qu’on ne sait pas trop ce qu’on mange sur le moment.

Le sucré-salé, c’est un charme. Et on y est sensible ou pas. Ma collègue stagiaire n’a pas l’air convaincue, elle abandonne au bout de quelques bouchées. Un avis réservé, donc, et une expérience culinaire à vivre dans sa vie, mais qu’elle ne pense pas renouveler.

© Konbini Food/Maëva Carayon

Quant à moi, je me laisse entraîner par l’originalité. Le “burger donut” prend rapidement de la place dans mon estomac (c’est que ça cale, cette histoire de sirop d’érable) et mes coups de fourchette perdent peu à peu de leur conviction. Une frite, une gorgée de coca, et j’essaie de repartir.

Le dénouement

À mon grand regret, je ne finirai pas mon assiette. Quelle idée d’avoir pris une entrée aussi – des tequeños, des bâtonnets de fromage, vachement bon d’ailleurs. Après une ultime bouchée, je n’arrive plus à manier mes couverts : il est temps de m’avouer vaincu.

Si vous êtes un gourmet audacieux, le “burger donut” est fait pour vous. Il a du caractère et prend beaucoup de place rapidement, mais il sait aussi se montrer doux, et (littéralement) mielleux.

Si le postulat peut faire fuir les moins courageux (on parle de sirop d’érable avec du steak quand même), les différents ingrédients se marient étonnamment bien, mieux qu’on le pense. Une expérience à tenter donc : les meilleures rencontres culinaires ne sont-elles finalement pas celles qui nous surprennent le plus ?

Goiko
106 rue Richelieu Paris 2

Merci à Goiko et à l’agence Undercover pour l’invitation.