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Tuto : on s’est enfin lancé dans le kombucha (épisode 2)

Tuto : on s’est enfin lancé dans le kombucha (épisode 2)

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(© Club Sandwich)

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Par Pharrell Arot

Publié le

On sirote enfin notre précieux breuvage.

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Il y a deux semaines, avec l’aide des amis de Lökki, je me lançais dans mon premier “batch” de kombucha. Après avoir fait des lectures sur le sujet et m’être armé de patience, me voilà enfin à siroter notre précieux élixir pétillant. Avant de démarrer, je vous conseille fortement de lire l’épisode précédent, afin de comprendre notre fameuse histoire.

Mon scoby (c’est le petit nom donné à une souche de kombucha), s’est rapidement imposé comme mon nouvel “animal” de compagnie. Mon seul d’ailleurs, mon poisson rouge vieux de 6 ans ayant décidé de casser sa pipe le jour de l’arrivée de ce nouvel ami, sans doute un signe du destin (j’ai tendance à penser que les buveurs de kombucha croient au destin et au karma). Mon scoby, donc, se retrouve propulsé en petite bête vivante de mon coeur, raison de plus pour prendre soin de lui.

Au bout de 7 jours, une petite odeur vinaigrée commence à se dégager de ma jarre de starter. Sur les conseils de Seb de chez Lökki, je décide de laisser mon scoby faire son boulot encore quelques jours, 12 en tout pour être exact. Dans la jarre, il s’est propagé, créant une seconde souche (que je refilerai à un bon ami), et ce coup-ci l’odeur vinaigrée distinctive du kombucha est au max.

Premier test : c’est exactement ce que je recherchais niveau goût, mais après m’être documenté sur le sujet, je décide de mélanger ce premier “thé” à un peu de jus de fruit dans d’anciennes bouteilles de limonade en verre au frigo, afin de donner de la carbonatation et un goût un peu plus fun à mon kombucha.

À l’aide d’un entonnoir, je remplis donc deux bouteilles, avec environ un cinquième de jus de fraise. Vous pouvez opter pour un jus frais, préparé vous-même et “vivant”, qui fera encore plus continuer la fermentation, ou un simple jus du commerce, souvent pasteurisé, mais dont le sucre suffira à développer les bulles.

Il est primordial à ce moment-là de ne pas remplir la bouteille en entier, et d’utiliser des bouteilles avec un bouchon adapté, que vous pourrez en plus ouvrir une fois par jour pour éviter toute explosion (vraiment hein, fermentation + bulles = repeinte de frigo).

Quatre jours plus tard, et voilà, je déguste mon premier kombucha à la fraise, avec des bulles, et une acidité marquée. Me voilà plein d’idées pour les prochaines fournées, à commencer par une sauce barbecue au kombucha et miso inspirée de celle des Américains de Bon Appétit.

Encore merci à Seb et Nina de Lökki pour les bons conseils et mon précieux scoby. Rendez une petite visite à leur site si vous vous voulez vous aussi vous lancer !