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À Naples, un homme tombe dans le volcan du Vésuve en cueillant des asperges

À Naples, un homme tombe dans le volcan du Vésuve en cueillant des asperges

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© Getty Images

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Par Robin Panfili

Publié le

Cet homme qui "avait envie d'un risotto" n'est pas blessé, mais a récolté en revanche une bien belle amende.

Depuis plusieurs semaines déjà, les Italiens sont confinés et leurs déplacements étroitement contrôlés. Mais, parfois, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille et certains se refusent à respecter ces mesures restrictives destinées à endiguer l’épidémie de coronavirus. C’est ainsi qu’un homme de 44 ans est tombé dans un ravin du Vésuve, le volcan trônant sur la baie de Naples, après être parti au petit matin cueillir des asperges sauvages. Pour justifier son déplacement, l’homme a expliqué qu’il “avait envie d’un risotto”.

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S’il n’a pas été blessé, son sauvetage a exigé la mobilisation de nombreuses personnes pourtant déjà bien occupées en cette période d’épidémie : gardes forestiers, pilote d’hélicoptère, pompiers, carabiniers, sauveteurs et membres de la sécurité civile. Tout ça pour des asperges. L’homme a écopé d’une amende de 400 euros, mais s’en tire plutôt bien : il n’avait pas d’asperges en sa possession, ce qui lui aurait valu une autre amende pour détérioration de la flore de ce parc protégé. Le magazine Dissapore, qui a relayé l’information, s’est laissé aller à un petit commentaire sur ce type de comportement.

“Si nous sommes en quarantaine et que nous pouvons sortir que pour des raisons sérieuses et urgentes, c’est pour respecter au mieux la distanciation sociale et éviter les contacts, mais également pour éviter aux forces de l’ordre et aux sauveteurs d’avoir à se détourner de leur mission principale pendant l’épidémie en allant aider des gens qui se créent des ennuis tout seuls.”

“Si ce n’était pas assez clair : peut-être que cette équipe du Samu aurait pu sauver quelqu’un qui présentait de graves symptômes liés au coronavirus plutôt que d’aller chercher quelqu’un qui, inconsciemment et sans le moindre respect pour les autres dans la situation grave dans laquelle l’Italie se trouve, a préféré continuer à vivre la vie comme bon lui semble”, finit le magazine.