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À New York, le nouveau bar (où tout le monde veut aller) est caché dans le métro

À New York, le nouveau bar (où tout le monde veut aller) est caché dans le métro

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Par Robin Panfili

Publié le

Il y a déjà plus de 900 personnes sur la liste d’attente.

Si la ville de Paris est connue pour les longues files d’attente devant les nouveaux restaurants en vogue, ce n’est rien comparé à New York, où chaque ouverture fait l’objet d’immenses convoitises. La dernière lubie de nos amis new-yorkais ? Un bar à cocktails façon speakeasy, caché dans les entrailles d’une station de métro. La porte noire et vitrée, à l’entrée, dissimulée dans les escaliers qui mènent aux voies de métro, laisse apercevoir une salle obscure et un nom : La Noxe.

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© La Noxe

© La Noxe

S’il devait ouvrir ses portes en juin dernier, le bar, coincé dans les escaliers d’une station de métro entre la 28th Street et la Seventh Avenue, a finalement dû revoir son agenda face aux conséquences dramatiques de la crise sanitaire aux États-Unis.

L’ouverture a donc été reportée, puis adaptée. Au lieu de servir des cocktails, les chefs et bartenders ont finalement décidé d’offrir des cafés, des jus frais, du vin à emporter et quelques plats et sandwiches en attendant de pouvoir accueillir du public dans leur salle de réception secrète.

Liste d’attente XXL

Mais pour entrer à La Noxe – désormais ouverte au public, mais uniquement pour quinze personnes maximum à la fois depuis les restrictions sanitaires –, il faut montrer patte blanche. Tout du moins, il faut prendre le temps de s’inscrire dans un registre en ligne et attendre patiemment son tour. À l’heure où nous écrivons ces lignes, le bar compte déjà plus de 900 personnes sur la liste d’attente.

© La Noxe

© La Noxe

Le fondateur de ce lieu, Jey Perie, déjà à l’origine du club Kinfolk à Williamsburg (New York), a transformé ce lieu en “oasis de cultures et d’influences” et a voulu lui donner des allures de club barcelonais ou tokyoïte. Pour cela, il s’est attaché les services de l’architecte mexicain Luis Barragán, connu pour son travail sur les ambiances des années 1970.

Mais pour avoir une chance de découvrir ce décor, il n’y a qu’une solution : envoyer un DM ici et croiser les doigts très fort – ou bien siroter son cocktail ailleurs et attendre quelques mois que la hype s’évapore.