Adieu l’éternel pop-corn et les sodas à 10 balles, cette asso veut vous faire mieux manger au ciné

Adieu l’éternel pop-corn et les sodas à 10 balles, cette asso veut vous faire mieux manger au ciné

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© Meg Boulden (Unsplash)

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Par Emma Couffin

Publié le

"Mieux manger au ciné" s’engage contre la malbouffe dans les salles obscures.

Si les exploitant·e·s s’interrogent sur le devenir du septième art à l’heure où les plateformes de streaming prolifèrent, une autre problématique secoue désormais les salles de cinéma… Pop-corn, sodas, bonbons et glaces : les snacks du ciné ne sont pas les rois du nutri-score.

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Pas ouf pour notre santé, l’offre de nourriture au cinéma est également considérée comme trop peu soucieuse de l’environnement. Ainsi, l’association Mieux Manger au Ciné a décidé de s’attaquer à ces services de restauration rapide. Composée essentiellement de personnalités issues du monde culinaire, du développement durable et (évidemment) du cinéma, l’association veut repenser nos habitudes alimentaires. Par cette mobilisation, c’est en réalité toute l’industrie agroalimentaire qui est pointée du doigt.

“L’offre de confiserie ne présente quasi exclusivement que des produits souvent trop gras ou trop sucrés dont on sait désormais qu’ils nuisent à notre santé tout en faisant peu de cas de la transition écologique en cours.” 

Penser une alimentation saine et éco-responsable

Les expert·e·s ont repensé l’offre culinaire de A à Z. “Les salles de cinéma doivent se réinventer, tenter de nouvelles aventures, engager de nouveaux partenariats et jeter les bases d’une nouvelle relation avec leur public” lit-on sur le site de l’association. Cette dernière a notamment développé une plateforme collaborative et créé un fonds dédié pour sensibiliser les professionnels du milieu aux enjeux de santé publique.

Surtout, l’association a créé un concours invitant les participant·e·s, des entreprises commerciales et de l’économie sociale et solidaire, à imaginer une alimentation bonne pour la santé et l’environnement.

“À siroter, à croquer à pleines dents, parce que l’on a une petite faim ou une grande faim, par pure gourmandise, tous les produits et toutes les idées sont permis.” 

Toutes les propositions sont donc bonnes à prendre, à condition qu’elles répondent à des critères bien précis : les produits ne doivent pas comporter d’ingrédients controversés, ils doivent être adaptés à la consommation en salles, ils doivent être bons pour la planète, être créatifs et antigaspi.

Les produits en compétition seront ensuite soumis à l’avis d’un jury présidé cette année par l’actrice Laure Calamy et la cheffe Chloé Charles. Une fois sélectionnées, les idées pourront être étendues aux lieux de spectacle et festivals. Le cinéma “Les 400 Coups” à Angers a, par exemple, accueilli des maraîchers afin de proposer une offre variée de produits locaux aux clients.