Adoptez un chêne truffier (et les truffes qui vont avec)

Adoptez un chêne truffier (et les truffes qui vont avec)

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© Aléna

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Par Robin Panfili

Publié le

Et si vous vous lanciez, à votre tour, dans l’aventure gastronomique de vos rêves ?

Si l’on peut aujourd’hui parrainer des oliviers, des pieds de vigne ou même des animaux pour les sauver de l’abattoir, que diriez-vous d’adopter un chêne truffier afin d’obtenir, pendant plusieurs années, vos propres truffes ? C’est l’opportunité que vous propose désormais Aléna, une structure qui réunit une poignée de producteurs de truffes noires dans le Périgord français.

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“Qui n’a jamais rêvé de récolter une truffe, de la tenir au creux de sa main, de la respirer avec bonheur avant de préparer une belle omelette ? C’est notre pari : offrir ce plaisir rare et confidentiel à de nombreux et heureux parrains d’un chêne truffier et faire ainsi découvrir le plaisir intense et subtil d’une véritable truffe, produite dans les meilleures conditions”, dit Aléna.

© Aléna

Les chefs Guérard, Bacquié… et vous ?

Sur près de 120 hectares de truffières, en Aquitaine, Aléna fait naître des truffes uniques, prisées par de nombreux chefs de renom, de Michel Guérard à Christian Tétedoie, en passant par Christophe Bacquié. Mais, cette fois, vous allez pouvoir vivre, à votre tour, votre propre aventure gastronomique autour de la truffe du Périgord, souvent décrit comme “l’or noir” de notre patrimoine culinaire français.

Aléna vient d’ouvrir au public un programme de parrainage sur quinze ans. Le principe est simple, même s’il a un coût (750 euros) : sélectionnez un chêne truffier dans une jeune truffière de 9 000 arbres, plantés sur 30 hectares à Gout-Rossignol en Dordogne, et devenez ainsi son heureux parrain pendant quinze ans. L’objectif ? “Faire bouger les lignes de ce secteur pour le moins obscur. Des prix très élevés et une qualité du produit laissant souvent à désirer, quand il ne s’agit pas de brisures de basse qualité présentées comme de véritable incorporation de truffes”, explique Guillaume Gé, fondateur de l’entreprise.

Les truffes noires en question sont élevées dans des truffières “qui recréent le biotope naturel parfait du XIXe siècle”. Les truffes sont ensuite récoltées à pleine maturité, lavées, brossées et canifées à la main, puis triées trois fois avant d’être expédiées aux parrains et marraines.

Pour adopter votre chêne truffier, ou l’offrir à un ami, c’est par ici.