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Au XIXe siècle, les friandises japonaises avaient déjà droit à de superbes livres de recettes

Au XIXe siècle, les friandises japonaises avaient déjà droit à de superbes livres de recettes

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Par Robin Panfili

Publié le

Pas besoin de Photoshop, même au XIXe siècle.

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Dans la tradition japonaise, les petits secrets de fabrication des wagashi, ces fameuses petites pâtisseries, gâteaux ou sucreries, se transmettent en famille, de génération en génération, dans de vieux manuscrits. Et ce depuis l’époque d’Edo. Nombre de ces ouvrages illustrés, parfois annotés, sont aujourd’hui précieusement conservés dans des bibliothèques du pays. Mais cela n’a pas empêché Atlas Obscura d’y jeter un œil.

Les wagashi sont des petits en-cas, généralement préparés à base de pâte de haricot rouge, de sucre de canne, de farine de riz, de fécule kuzu ou d’agar-agar. Traditionnellement, ils se dégustent lors de la (solennelle) cérémonie du thé. Ce qui explique en partie pourquoi l’esthétique et la finition de ces derniers sont aussi élaborées – on y remarque souvent des motifs floraux. 

Étonnante modernité

Ces carnets et livres anciens ont permis d’assurer la pérennité, mais surtout de préserver l’âme et les recettes originales de ces friandises au fil des décennies. À Fukushimaya, par exemple, une boutique continue d’utiliser l’un de ces manuels… daté de 1867, rapporte le magazine. Et même si le style de ces derniers tend à évoluer avec le temps, les dessins et graphismes d’antan jouissent, encore aujourd’hui, d’une étonnante modernité.