Ça y est, des chercheurs ont réussi à créer du bœuf wagyu à partir de cellules souches

Ça y est, des chercheurs ont réussi à créer du bœuf wagyu à partir de cellules souches

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(© Getty Images)

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Par Nina Iseni

Publié le

Des chercheurs japonais ont réussi à "imprimer en 3D" du bœuf wagyu.

Après les pâtes et les nuggets KFC imprimés en 3D, c’est maintenant l’un des meilleurs bœufs au monde qui va connaître le même sort. Des chercheurs japonais de l’université d’Osaka ont réussi à extraire des cellules souches de bœuf wagyu, race d’animal à l’origine du célèbre bœuf de Kobe, afin de les élever en laboratoire. 

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Dans un communiqué officiel publié le 24 août dernier, les chercheurs nippons expliquent que cette viande alternative contient “du muscle, de la graisse et des vaisseaux sanguins arrangés de manière à ressembler le plus possible aux steaks classiques”. Ces “fibres sont ensuite disposées en 3D […] afin de reproduire la structure de la vraie viande de wagyu”

Le célèbre aspect marbré de cette viande, dû à sa “teneur élevée en graisse intramusculaire”, est présent dans ce bœuf alternatif. C’est d’ailleurs cette marbrure qui fait du bœuf wagyu l’un des meilleurs et l’un des plus savoureux au monde, mais également l’un des plus demandés. 

Aussi, comme l’indique le communiqué, la production intensive de viande de bœuf contribue grandement au réchauffement climatique par le biais d’émissions de gaz à effet de serre. Cette viande alternative “élevée” en laboratoire pourrait donc diminuer l’impact environnemental lié à la production. Au moment où les scientifiques à travers le monde tirent la sonnette d’alarme, l’impression 3D pourrait donc être une option durable. 

Mais au-delà de la réduction de l’impact environnemental, ce bœuf 3D pourrait avoir un autre atout. Puisqu’il est créé en laboratoire, il serait possible de le modifier sur-mesure afin de l’adapter à différents publics. Un bœuf personnalisable que “les clients pourraient commander avec le taux de graisse désiré, en fonction des préférences de goût et des considérations de santé”, indique Michiya Matsusaki, l’auteur principal de l’étude.