La harissa bientôt inscrite au patrimoine culturel de l’humanité ?

La harissa bientôt inscrite au patrimoine culturel de l’humanité ?

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Par Robin Panfili

Publié le

L'Unesco se penche actuellement sur cette demande formulée par la Tunisie en 2018.

Si l’on ne présente plus la harissa, cette sauce pimentée très prisée en Afrique du Nord, le condiment pourrait bientôt franchir un nouveau cap de popularité et se voir nommé au patrimoine culturel de l’humanité. Après plusieurs années d’hésitation et de pourparlers, la requête a finalement été transmise à l’Unesco par la Tunisie en 2018.

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“Le dossier est en cours”, affirmait alors Lotfi Baccouche, le directeur du développement commercial du Groupement des industries des conserves alimentaires (GICA) sur France 24 – ce dernier avait déjà mis en place un label qualité pour mettre en valeur la harissa produite en Tunisie.

“Le terme vient de l’arabe ‘harrassa’, qui signifie broyer des piments dans un mortier, ajoutait-il. Cette recette tunisienne remonte à plusieurs décennies, elle est même centenaire et c’est une pâte de piments avec des épices comme de l’ail, de la coriandre, du carvi et du sel.”

En attendant la réponse de l’Unesco et la validation de cette demande qui ne devrait plus tarder, la harissa continue de faire la fierté des Tunisiens. Cette recette, importée d’Andalousie, reste effectivement très présente dans le patrimoine culinaire du pays… même si son origine continue de faire débat. Si la harissa est souvent présentée comme un mets tunisien, elle est également très populaire dans d’autres pays du Maghreb, qu’il s’agisse de cuisine quotidienne, de restauration rapide ou de plats gastronomiques.