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Le simple fait de sentir de la nourriture pourrait faire grossir

Le simple fait de sentir de la nourriture pourrait faire grossir

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Par Pauline Giacomini

Publié le

D’après une récente étude scientifique, la perception des odeurs pourrait avoir un impact sur le métabolisme.

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Où comment prendre deux kilos en respirant une pizza. Si nous savions que nos sens jouaient tous un rôle dans notre alimentation, une étude vient de révéler que l’odorat pourrait avoir un impact direct sur notre morphologie. D’après une étude publiée par Cell Metabolism et relayée par GQ, le simple fait de sentir l’enivrante odeur de votre plat préféré pourrait vous faire grossir.

Pour cette étude, les scientifiques ont divisé des souris de laboratoire en trois groupes : des souris normales, des souris dont l’odorat a été développé artificiellement et d’autres dont l’odorat a été temporairement inhibé. Elles ont ensuite été nourries avec un “régime Burger King” strict pendant quatorze semaines. Tous les groupes ont reçu la même quantité de nourriture.

À la fin de l’expérience, les souris des deux premiers groupes étaient largement en surpoids, alors que celles du dernier clan, plus chanceuses, ont à peine grossi. De manière encore plus impressionnante, des souris obèses au début de l’expérience dont les capacités olfactives ont été réduites sont revenues à un poids normal sans changer leur régime.

Et chez l’homme ?

Des effets aussi impressionnants n’ont encore jamais été observés chez l’homme. Cependant, la médecine s’était déjà intéressée aux liens étroits entre l’odorat et la santé. D’après l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l’étude des interactions possibles entre les molécules odorantes et l’organisme aurait déjà permis de décrypter les mécanismes associant certaines maladies et l’odorat.

Par exemple, ne pas sentir correctement quand nous souffrons d’un rhume a un impact direct sur la sensation de satiété. Le nez est en fait 1 000 fois plus sensible que notre palais et la perte de sa sensibilité peut avoir des conséquences brutales sur notre façon de nous alimenter.