On savait le marché japonais du soda à la pointe de l’originalité, au point que faire son choix au distributeur ou au konbini – et oui, nous sommes en fait une supérette japonaise – du coin de la rue est une aventure à elle toute seule, entre Lost in Translation et une épreuve gourmande de Koh-Lanta. Mais il n’est pas question de Fanta à la prune délibérément tiède, ce coup-ci, mais d’une autre forme de sorcellerie marketing. Un soda, un Pepsi pour être précis, imaginé pour être la boisson parfaite pour accompagner une assiette de karaage, le délicieux poulet frit japonais.
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Mais alors, ce Pepsi transparent avec une photo de poulet frit sur la bouteille, il a quoi de spécial ? Eh bien, dans une pub (complètement zinzin, évidemment, on est au Japon), on a le droit à une explication façon C’est pas sorcier sous amphét’.
La réponse ? Ce Pepsi, moins sucré et enrichi en enzymes et en fibres, serait le parfait “palate cleanser”. Son pouvoir, donc : rincer la bouche du mangeur de poulet frit pour pouvoir repartir à pleins crocs sur une prochaine bouchée umami et un brin graisseuse. Drôle de soda, donc, qui n’arrivera probablement pas de notre côté du monde, parce qu’on est moins fun quand il en vient au soda, et qu’on se contentera probablement d’une bonne eau pétillante.
