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Une nouvelle formation vient de voir le jour pour améliorer les menus à la cantine

Une nouvelle formation vient de voir le jour pour améliorer les menus à la cantine

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Par Jeanne Pouget

Publié le

L’université Côte d’Azur lance une formation de management de projet d’alimentation durable dans les collectivités afin de replacer le biologique et le local au cœur des menus de la cantine. Vous avez dit alléluia ? 

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La cantine c’est dégueu” est probablement l’une des phrases les plus prononcées entre 6 ans et 15 ans, jusqu’à ce que tu puisses t’échapper de cet enfer communément connu sous le délicieux combo “haricots en boîte-salsifis-épinards en branche”. “Whaou y’a des frites, c’est la fête !” Ouais, mais c’est gras aussi… C’est la croix et la bannière jusqu’à ce que tu gagnes suffisamment d’argent de poche pour te ruiner au snack ou au fast-food du coin, ce qui arrive approximativement vers l’âge de 15 ans si t’as de la chance. Bref, il y a moyen que ton meilleur souvenir de l’école ne soit pas une douce réminiscence alimentaire.

Mais la fin du cauchemar n’est peut-être pas loin puisqu’une nouvelle formation diplômante visant à mieux éduquer nos élus et agents territoriaux sur le sens profond du mot “goût” vient de voir le jour. Ainsi l’université Côte d’Azur (UCA) propose en partenariat avec la ville de Mouans-Sartoux un cursus d’un semestre pour former ceux qui le souhaitent à l’alimentation collective et durable dans leur commune.

Promouvoir le développement durable

Comme l’explique le site de l’UCA, la formation vise à promouvoir l’alimentation durable en s’inspirant du modèle de la ville de Mouans-Sartoux qui depuis quatre ans propose des menus 100 % bio dans ses écoles et ses crèches, fournis par un potager à 80 % local. Il s’agira donc pour les “étudiants” de mettre à profit l’expérience positive enseignée à Mouans-Sartoux dans leur propre collectivité  :

“La formation se déroulera en trois étapes basées sur une étude de cas. D’abord la prise de conscience qu’il est possible d’aménager son territoire de manière préservée, ensuite un diagnostic de la situation et enfin la concrétisation du projet avec le calcul du budget et l’étude de sa faisabilité”, détaille 20 Minutes.

Apparemment la formation est déjà très demandée et on ne peut que s’en réjouir. Peut-être que bientôt la “cantine dégueu” ne sera plus qu’un mauvais souvenir propre à notre génération.