Pourquoi l’Australie boycotte (et maltraite volontairement) les pâtes italiennes

Pourquoi l’Australie boycotte (et maltraite volontairement) les pâtes italiennes

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Par Robin Panfili

Publié le

L’Italie a bloqué des vaccins destinés aux Australiens, alors ceux-ci se vengent en coupant les spaghettis en deux.

Après plusieurs avertissements, l’Italie a mis sa menace à exécution. Au début du mois de mars, nos voisins transalpins ont pris la décision de bloquer l’exportation de 250 000 doses du vaccin AstraZeneca destinées à l’Australie. Une mesure légale et conforme à la réglementation européenne. Si la France a salué cette décision, les Australiens, eux, ne l’ont guère appréciée.

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Dans les jours qui ont suivi l’annonce de ce blocage, une révolte pacifique – et ironique – a vu le jour sur les réseaux sociaux. L’objectif : appeler au boycott des pâtes italiennes ou inciter les Australiens à frapper les Italiens en plein cœur en dénaturant des recettes traditionnelles, rapporte Dissapore.

Le mouvement, qui a pris de l’ampleur dans la foulée de l’annonce, est né après la publication d’un tweet d’un correspondant du Guardian en Australie, Naaman Zhou. “Je vais couper [ces spaghettis] en deux et les cuire dans une sauce à la crème que je nommerai ‘carbonara’, à moins que l’Italie accepte de débloquer les 250 000 doses d’AstraZeneca”, écrit-il.

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Le tweet a suscité de nombreuses réactions : d’abord d’Australiens redoublant d’imagination pour vexer les Italiens, puis d’Italiens s’amusant à feindre l’outrage. La reporter de la BBC et correspondante à Sydney, Katie Silver, a abondé en ce sens et menacé d’ajouter du parmesan sur ses pâtes aux fruits de mer.

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D’autres brandissent la menace d’ajouter des courgettes dans leur ragù alla bolognese, de manger des pizzas à l’ananas, de cuire des pâtes dans une eau non salée pendant 20 minutes ou de les déguster avec de la Vegemite. Face à toutes ces provocations, un internaute s’est alors décidé à répondre d’un cinglant : “On ne négocie pas avec les terroristes.”