Pourquoi les pubs écossais se dirigent vers une pénurie de bière

Pourquoi les pubs écossais se dirigent vers une pénurie de bière

Image :

© Universal Pictures

photo de profil

Par Robin Panfili

Publié le

Dans les jours à venir, de nombreux établissements n’auront plus de bière à servir à leurs clients. Voici pourquoi.

C’est une conséquence que personne n’avait vraiment anticipée. En Écosse, des soucis d’approvisionnement font craindre une pénurie de bière “dans les jours à venir” pour de nombreux pubs à travers le pays. Une mauvaise nouvelle qui laisse craindre des fermetures d’établissements et une énième mauvaise passe pour ce secteur, qui lutte depuis de nombreux mois pour ne pas sombrer face à la crise sanitaire mondiale.

À voir aussi sur Konbini

“Il y aura certainement des pubs qui seront à court de bière. Se ravitailler ces dernières semaines a été un véritable cauchemar, confie Colin Wilkinson, directeur général de la Scottish Licensed Trade Association, au Daily Record. C’est le premier week-end après l’assouplissement des restrictions, le 9 août, et nous espérions une sorte de normalité dans notre industrie, mais c’est un autre obstacle sur la voie de la reprise.”

En Écosse, les brasseries Heineken et Benhaven ont récemment annoncé l’interruption temporaire de leurs livraisons. Si certains pointent le manque de chauffeurs et de personnel d’entrepôts, d’autres sont confrontés à l’absence de gaz suffisant pour brasser les bières.

“J’ai reçu un appel jeudi à 16 heures disant qu’il n’y aurait aucune livraison vendredi et qu’ils n’étaient pas en mesure de reprogrammer. C’était de Heineken. Ce n’est qu’un brasseur, mais les chaînes d’approvisionnement à travers l’Écosse sont en train de s’effondrer”, regrette Gavin Stevenson, propriétaire de plusieurs pubs à travers le pays.

“Les deux premières semaines où nous avons réellement une chance d’atteindre l’équilibre, de réaliser un profit ou de rembourser une partie de la dette que nous avons contractée au cours des 18 derniers mois, les brasseries ne font pas ce qu’elle doit faire pour assurer la survie du secteur. C’est franchement honteux.”