Selon une étude, notre cerveau pencherait naturellement vers les aliments rouges

Selon une étude, notre cerveau pencherait naturellement vers les aliments rouges

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© Sven Scheuermeier/Unsplash

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Par Lenny Sorbé

Publié le

Vous allez enfin comprendre pourquoi vous aviez tant de mal à finir vos légumes.

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Ne lui parlez plus de salades et autres verdures : quand il s’agit de nourriture, l’Homme voit rouge. Mais alors littéralement. D’après une étude récemment publiée par l’école internationale des Études avancées de Trieste (Italie), les humains sont naturellement attirés vers les aliments ayant la couleur du sang et de l’amour. Un irrémédiable penchant qui ne serait d’ailleurs pas insensé.

À la recherche des calories

L’étude en question a fait participer 68 personnes ayant une vision normale avec ou sans correction. Il leur était demandé de noter les images d’une base de données selon trois critères principaux : l’excitation qu’elles leur procuraient, la quantité de calories qu’ils percevaient en elles et l’ampleur du travail fourni avant d’arriver à l’image représentée. Quand il s’agissait de photos de nourriture, d’autres indicateurs devaient être pris en compte, comme le niveau de lumières rouges, vertes ou bleues émanant du cliché.

À l’arrivée, les résultats ont prouvé que l’Homme reconnait en fait les aliments rouges comme plus caloriques que les autres, et ce généralement à juste titre. On comprend donc mieux pourquoi il nous est généralement si difficile de s’astreindre à un régime.

“Selon certaines théories, notre système visuel a évolué pour identifier facilement les baies, fruits et autres légumes particulièrement nutritifs et les distinguer des feuillages”, explique ainsi la coordinatrice de l’étude.

Notre instinct nous trahit cependant quand il est question de nourriture cuisinée. Dans ce cas, les plats les plus caloriques ne sont pas forcément ceux à dominante rouge, mais le mécanisme de notre cerveau fonctionne de telle manière que nous les privilégions malgré tout. La vision serait ainsi le premier sens qui influe sur nos choix alimentaires.

Une découverte qui pourrait être exploitée de bien des façons, comme l’espèrent désormais les instigateurs de l’étude : “Quelqu’un pourrait essayer de rendre tel ou tel aliment plus appétissant en modifiant sa couleur à l’aide de colorants ou d’ingrédients. Et inversement, le même procédé pourrait être utilisé pour inciter les gens à lâcher une mauvaise habitude alimentaire.” L’entrecôte verte et le brocoli rouge, c’est peut-être pour bientôt.