Take Eat Easy, c’est fini

Take Eat Easy, c’est fini

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Capture d’écran Take Eat Easy

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Par Sirine Azouaoui

Publié le

Les co-fondateurs de la start-up de livraison de repas à vélo ont annoncé qu’ils étaient en redressement judiciaire.

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Un de moins dans les concurrents de livraison à vélo. Après trois ans d’existence, la Take Eat Easy met la clé sous la porte. Deux des quatre co-fondateurs ont écrit des tribunes sur le site Medium pour expliquer qu’ils font face à un redressement judiciaire. Entre Foodora, UberEats et Deliveroo, la concurrence était rude et la start-up ne parvenait pas à dégager de bénéfices.

La co-fondatrice Chloé Roose explique pourtant que Take Eat Easy a connu des succès, notamment après deux levées de fond. La semaine dernière, ils atteignaient un million de livraisons. Le service de livraison créé en Belgique avait fait le tour de l’Europe, de Londres à Madrid en passant par Paris. En tout, plus de 20 villes se voyaient traverser par les livreurs au maillot vert.

Un développement impressionnant mais pas suffisant

“En une année, nous avons connu une croissance mensuelle de plus de 30%, franchi le cap du million de commandes, accru notre portfolio de restaurants partenaires de 450 à 3 200 et notre base de clients de 30 000 à 350 000.”

Take Eat Easy est pourtant aujourd’hui en redressement judiciaire ce qui signe la fin de l’entreprise.

“Les raisons sont que 1) nos revenus ne couvrent pas encore nos coûts, et 2) nous ne sommes pas parvenus à clôturer une troisième levée de fonds.”

Le PDG Adrien Roose a également écrit une tribune pour expliquer les raisons économiques de cet échec. Sur Twitter, beaucoup réagissent à la nouvelle, avec plus ou moins de sérieux.

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Take Eat Easy devrait donc être rachetée. Le quotidien belge Le Soir affirme que l’entreprise française Foodora serait intéressée.