Après une année sans palmarès, la faute à la crise sanitaire, le très réputé (et respecté) classement britannique World’s 50 Best vient tout juste de révéler son nouveau classement des meilleurs restaurants du monde. Et c’est le Noma, la table fraîchement auréolée d’une troisième étoile, menée par le chef René Redzepi, qui décroche la première place du podium.
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Une consécration quelque peu attendue, quand on sait que le restaurant avait atterri à la seconde place en 2019, juste derrière le Mirazur de Mauro Colagreco, qui intègre, lui, le nouveau classement des restaurants déjà vainqueurs, le “Best of the Best”. Le Noma, déjà vainqueur en 2010, 2011, 2012 et 2014, a pu concourir dans le classement général grâce à sa récente mue et son déménagement dans un autre lieu à Copenhague.
© 50 Best
Le restaurant Noma est un restaurant bien connu des gourmets et gastronomes du monde entier, notamment grâce à la philosophie jusqu’au-boutiste de son chef René Redzepi qui propose, chaque année, un menu différent en fonction des saisons qui passent – l’océan (de janvier à mai), les légumes (de juin à septembre), le gibier et la forêt (d’octobre à décembre) – et un travail poussé à l’extrême sur la fermentation.
© Septime/F. Flohic
Parmi les tables françaises, quelques déceptions. Si le Mirazur n’apparaît pas dans le classement après son surclassement dans le classement “Best of the Best”, le Plaza Athénée d’Alain Ducasse se retrouve lui aussi absent après sa fermeture et sa reprise par Jean Imbert – qui n’a pas encore rouvert l’établissement.
Le restaurant d’Alain Passard, L’Arpège, dégringole de quinze places (23e), le Septime de Bertrand Grébaut chute lui aussi de neuf rangs (24e) et la table gastronomique de Yannick Alléno, elle, atterrit à la 41e place. L’Atelier Crenn, tenu par la cheffe Dominique Crenn, décroche la 48e place.
Le classement complet est disponible ici.
