Ça nous rajeunit pas, mais que c’est attendrissant. En cette saison printanière, on a pris un plaisir pas-coupable-du-tout à replonger dans les premiers pas de nos icônes favorites à l’écran. Alors qu’ils étaient encore enfants bouts d’chou pour certains, ados trop mimi pour d’autres. Bref, on craque. Envie d’accomplir, vous aussi, ce voyage au format “bond dans le temps” ? Direction Prime Video, où nos Adèle Exarchopoulos, Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio préférés apparaissent dans des rôles de jeunesse, la bouille choupinette mais l’interprétation déjà (hyper) assurée. Florilège.
1. Kristen Stewart est une ado en proie à la maladie, mais décidée à brûler d’amour avec Absolution in Love
Coup de chaud dans l’Amérique rurale des 2000’s. Georgia Kaminsk (Kristen Stewart) est une fille de 15 ans, en proie à une maladie incurable : l’ataxie de Friedreich. Ce diagnostic, qui concerne une personne sur 50 000 en France, provoque des pertes d’équilibre, des troubles d’élocution ainsi qu’une chute progressive de la capacité à coordonner ses mouvements. Georgia le sait, il ne lui reste plus beaucoup de temps. Pour assouvir son urgence de vivre, elle s’élance à corps perdu dans l’émoi amoureux. Son destin s’entrelace alors avec celui d’une famille aux secrets bien gardés. Un récit tout de tendresse, tourné par Mary Stuart Masterson avec une patte très indie qui sublime – évidemment – la performance d’une Kristen Stewart aussi magnétique qu’à l’accoutumée. Seulement 17 ans à l’âge du tournage, mais une grande actrice, déjà.
2. Elija Woods fait son entrée dans le cinéma en gosse trop gnon’ dans Retour vers le Futur 2
Les folles aventures de Marty McFly et de l’ingénieux Emmett Brown à bord de la Delorean nous entraînent, pour le second opus, dans un futur proche où il conviendra, tant bien que mal, d’empêcher une catastrophe à la chaîne qui conduira à l’élimination de… toute la lignée McFly. Dans cette atmosphère pour le moins sous pression, une rencontre inopinée : alors que Marty doit se substituer à son propre fils dans un café “vintage” pour déjouer un plan machiavélique, il croise la route de deux gosses, affairés à dézinguer du monstre sur une borne arcade. Le plus mims des deux (si vous voulez notre avis) n’est autre que notre futur “M’sieur Frodon”, dans son tout premier rôle de cinéma. Émotion.
3. Des morceaux de moi, pour découvrir les débuts d’Adèle Exarchopoulos en ado à vau-l’eau
Elle en a marre, Erell (Adèle Exarchopoulos). Voilà des années que l’ado végète dans cette routine qui l’ennuie et l’épuise. Un quotidien monotone, écoulé dans une petite ville de province, où elle partage son temps entre l’attention et les soins prodigués à sa mère malade, et les rendez-vous avec les même potes, aux même endroits. Cette routine réglée comme du papier à musique du genre “plan-plan” est bousculée par l’arrivée d’une grande sœur disparue des radars depuis bientôt quatre ans. Passé l’effusion des retrouvailles, ce come back inopinée va pousser cette curieuse famille à mettre des mots sur leurs non-dits. Et donner à Erell l’élan qui lui manquait pour changer de vie, enfin ?
4. Jennifer Lawrence fait une apparition en… mascotte d’une équipe de basketball féminine dans Monk
Invraisemblable, mais vrai. Fût un temps où MADAME Lawrence n’apparaissait pas en tête d’affiche des productions auxquelles elle participe. En 2006, la série US Monk va même jusqu’à la reléguer au rôle de simple mascotte. Oui, oui. Le genre à danser dans un costume de nounours, et où il fait 3000°C. Minimum. On salue la perf’, Jennifer – bientôt les premiers rôles seront pour toi, c’est promis, juré, craché.
5. Leonardo Di Caprio décroche sa première nomination aux Oscar pour son rôle d’enfant handicapé, avec Gilbert Grape
C’est la première consécration de DiCaprio. À 19 ans à peine, l’acteur phare de sa génération remporte une nomination aux so classy Oscars, pour le prix de la meilleure interprétation dans un second rôle. Mais de quoi parle-t-on, exactement ? Il est ici question du jeu d’acteur livrée par “Lélé” en gosse atteint de handicap mental. Cet ado aussi touchant qu’imprévisible est le cadet de Gilbert Grape (Johnny Depp), un frère courage à qui il incombe la lourde tâche de veiller sur lui. Histoire qu’il arrête de grimper sur les réservoirs d’eau du quartier, par pitié. Une performance coup de poing, largement inspirée de la rencontre entre l’acteur et plusieurs jeunes atteints de troubles mentaux, qui en verra se succéder beaucoup d’autres. L’Oscar est au bout du chemin, Léo, tiens bon.