S’il y a beaucoup de concerts qui nous ont foutu le FOMO à Coachella, il y en a un dont on ne parle pas assez à notre goût : celui de Reneé Rapp. La sensation états-unienne, récemment aperçue à l’affiche de Mean Girls et acclamée à l’Olympia, a livré un show impeccable devant une foule bien compacte pour un après-midi de festival. En guise de climax du concert, une apparition de l’icône de la pop culture Kesha, qui semblait avoir une chose à rectifier dans son morceau “Tik Tok”, au grand dam de P. Diddy.
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Alors que la chanteuse débarque sur scène pour rejoindre Reneé Rapp, habillée d’un mordant t-shirt avec la mention “I am mother” (elle l’est), les premières notes de son illustre tube “Tik Tok” retentissent. La foule est en délire, attendant le désormais culte “Wake up in the morning feeling like P. Diddy” qui ouvre le morceau. Sauf que, révision oblige, les deux chanteuses remplacent la ligne par un franc “Wake up in the morning like f*ck P. Diddy”, brandissant par la même occasion leur majeur en l’air.
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Le message, clair, fait écho aux récentes accusations de viols, d’agressions sexuelles et autres trafics sexuels cumulés par le rappeur depuis novembre 2023, et qui a mené en mars dernier à des raids fédéraux dans ses résidences de Los Angeles et de Miami. Dès les premières accusations lancées à P. Diddy par son ex-compagne (la chanteuse Cassie) Kesha avait décidé de retirer le nom du rappeur de son morceau, préférant “Wake up in the morning feeling just like me” lors d’un live fin 2023.
Suite aux récentes révélations sur la saga qui entoure P. Diddy, la chanteuse semble avoir décidé de passer la deuxième pour s’attaquer à l’auteur de “Victory”, en témoigne le tweet partagé dans la foulée de son apparition à Coachella dans lequel la chanteuse s’assure que son message passe comme elle l’entend.
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La chanteuse Kesha est devenue l’une des voix de la lutte contre les violences sexuelles, notamment suite à sa propre expérience dans le cadre d’une affaire impliquant le célèbre producteur Dr. Luke, contre qui la chanteuse a mené une bataille au tribunal de 2014 à 2023 pour des faits présumés de violence sexuelle, de détresse émotionnelle, de crimes haineux fondés sur le genre et de discrimination en matière d’emploi.
