Comment allier numérique et sens ? C’est la quête de Paul et Frédéric avec leur projet Direct Potager. La plateforme de mise en relation entre petits producteurs, jardiniers amateurs et clients à la recherche de fruits et légumes s’affirme comme une béquille digitale à la volonté du mieux consommer.
À voir aussi sur Konbini
“L’idée est venue simplement, et pour la jouer anecdote, c’est vraiment quand j’ai vu que les pommes – et pas les plus jolies – pouvaient atteindre pas loin de 5 euros le kilo dans une franchise de supermarchés bio parisiens alors que dans mon jardin le pommier était plein à craquer des mêmes pommes que j’aurai voulu donner ou vendre à un prix symbolique”, nous raconte Paul par téléphone.
Mettre en relation, facilement, et sans commission, c’est donc la mission de Direct Potager, qui recense déjà plus de 500 vendeurs dans toute la France, du petit producteur au à l’amateur voulant partager le surplus de son potager. Pas de commission, des prix de vente libre, et aucune transaction via le site – une fois la commande et le rendez-vous calé entre producteur et consommateur, la transaction se fait lors de la remise en main propre.
“Tout le monde a le droit de vendre le surplus de son potager, et est considéré comme amateur si sa parcelle ne dépasse pas les 500 mètres carrés et est accolée à son lieu de vie. Au-delà, il faut évidemment déclarer ses ventes.”
(capture d’écran www.directpotager.fr)
Kilos de tomates, vente de plans prêts à être eux-mêmes mis en terre, ou même pousses de bambou, miel, œufs ou fleurs, on trouve donc de tout, à taille humaine, et toujours dans une logique de consommation locale et bien pensée. Du surplus de production personnel au microproducteur souhaitant éviter les intermédiaires, Direct Potager est un des premiers modèles du genre, à tester rapidement.
Retrouvez toutes les infos et les producteurs près de chez vous sur www.directpotager.fr.
