Cette année, c’est la bonne : on se lance dans le “dry january”

Cette année, c’est la bonne : on se lance dans le “dry january”

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(© Konbini food)

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Par Pharrell Arot

Publié le

On vous partage quelques clés pour se lancer dans un mois de sobriété pour bien démarrer l’année.

Chaque année, on se dit qu’on va se lancer, mais par flemme ou avec une bonne excuse, on passe à côté. Cette fois, on se motive et on tente (pour de vrai) l’aventure “dry january”. Ne pas boire pendant trente jours peut être une formalité pour certains, mais même sans problème d’addiction, ce challenge n’est parfois pas si évident. On vous donne quelques clés pour réussir, sans se prendre la tête, votre mois de sobriété.

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La recherche de la gorgée

Alors que j’écris ces lignes, j’aborde mon sixième mois de sobriété, et je peux dire que j’ai fait le tour des situations : dîners mondains, fêtes de famille, apéros à rallonge… Sans surprise, ce n’est pas le fait de ne pas boire qui s’avère le plus difficile au départ, mais plutôt la pression sociale autour du refus d’un verre.

Si la popularisation du “dry january” permet de botter en touche facilement face aux remarques des lourdauds, vous ne passerez pas à côté des “tu es enceinte ?”, “tu es malade ?”, “roh t’es pas marrant”, “allez, juste pour trinquer”… Ces remarques très années 1980 ont la vie dure et, sans être donneur de leçon, vous les entendrez forcément à un moment.

À ces considérations désobligeantes le monde de l’apéritif a aujourd’hui de meilleures réponses à donner. La sobriété en retour de hype permet aujourd’hui d’étancher sa soif d’apéro, le tout à 0,0 degré. Le cool change de camp ? Oui, grâce à de belles innovations au rayon des boissons sans alcool, qui donnent l’impression de boire la fameuse gorgée d’un verre alcoolisé, lente, entière, qui permet de boire doucement et de garder la dimension sociale sans avoir à commander douze eaux pétillantes de suite.

Short drinks et CBD

Que ce soit avec la grande distribution, et des acteurs comme Martini ou Heineken, ou avec des marques spécialisées comme JNPR, Lyre’s, Gimber, French Bloom ou Ghia, il est aujourd’hui possible, avec les innovations autour des bières sans alcool, des gins sans alcool, des amers sans alcool et des pétillants sans alcool, de se construire un vrai petit bar loin des sodas et autres boissons sucrées.

Un Negroni sans alcool vous semble impossible ? On vous jure que le BTTR de chez JNPR peut tout à fait remplacer votre cher Campari, le tout accompagné d’un gin sans alcool sur des notes de genévrier et un vermouth sans alcool, même bon marché. Idem, le Gimber, concentré de gingembre, à simplement allonger avec de l’eau pétillante, vous prendra les papilles à la manière d’un cocktail très travaillé d’un bar à la mode.

L’autre pendant, c’est les options au rayon boissons au CBD. Que ce soit ceux de Chilled ou de Trip, ces sodas peu sucrés et faiblement dosés en CBD sont parfaits à siroter tranquillement, à la manière d’un cocktail festif. Ils vous donneront cette petite montée de détente propre au CBD, semblable à celle de cette fameuse bière après une longue semaine de boulot.

Mais pour faire la fête ?

Si le “dry january” est souvent marketé sur le concept d’une “détox” post-fêtes, on peut prendre l’histoire à l’envers, en se disant que l’on commence l’année sur de bonnes bases pour notre bien-être, sans penser aux excès précédents. Alors, on fait comment pour se sentir de la fête à l’anniversaire de notre meilleur pote ou à la soirée techno de notre DJ préféré prévue depuis des mois ? On se prépare !

Préparer le terrain, même avec des banalités, peut permettre de garder de sa superbe : prévenir vos potes à l’avance pour dédramatiser une potentielle réaction, se dire que oui, on ne restera peut-être pas jusqu’à 6 heures du mat’… Et pourquoi ne pas se promettre une récompense qui vaille le coup ? Un bon resto, finalement, c’est le prix de trois gin-tonics dans un club à la mode. Et sur un mois, si vous jouez bien vos cartes, vous aurez possiblement économisé de quoi vous payer un week-end cool (on vous donne des idées ici).

Bon, et la vérité, ça fait surtout quatre dimanches pour se lever sans subir la ramasse.

Un “dry january” réussi en cinq points :

  • Ne pas dramatiser, on essaie et advienne que pourra.

  • On découvre de nouvelles alternatives.

  • On prépare son entourage et les éventuelles fêtes.

  • On se fixe des objectifs ou des récompenses simples pour se motiver.

  • Et on kiffe les dimanches sans ramasse.