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Comment la bière a été inventée par (et pour) les femmes

Comment la bière a été inventée par (et pour) les femmes

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Par Robin Panfili

Publié le

Une enquête du magazine Ulyces fait la lumière sur l’histoire méconnue de ce breuvage.

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Si la bière reste aujourd’hui l’une des boissons alcoolisées les plus consommées du monde, son histoire, relativement méconnue, réserve encore quelques surprises. Car si la bière a souvent été représentée dans notre époque contemporaine comme un symbole de virilité masculine, il n’en a pas toujours été ainsi.

Dans une longue enquête, le magazine Ulyces retrace la genèse de la bière, inventée par des femmes, et revient sur l’histoire et le dur labeur de celles qui l’ont fait naître, il y a 9 000 ans, au Moyen-Orient.

D’abord appelée “pain liquide”, la boisson aurait vu le jour un peu par hasard, après la fermentation involontaire de grains d’orge pendant une nuit entière. En Égypte, en Mésopotamie, en Scandinavie, chez les Celtes et chez les Incas, la bière était considérée comme un symbole féminin de fécondité, voire d’immortalité.

Mise à l’écart progressive

Reste que, selon les régions du monde, la bière n’était pas perçue de la même façon. Ainsi, parce que fabriquée et consommée par les femmes, “les Grecs et les Romains méprisaient la bière, boisson de femmes, et lui préféraient le vin”, écrit le magazine. Mais pas seulement. Dans l’esprit de ces derniers, la boisson était également perçue comme une boisson de “barbares”, à l’image des aventures d’Asterix.

“[La bière] était particulièrement prisée en Gaule, et connue sous le nom de ‘cervoise’. C’est là qu’est apparu le tonneau, qui a permis de mieux contrôler la fermentation et le stockage de la bière. Et là aussi, c’étaient des femmes qui la fabriquaient.”

Si la révolution industrielle a provoqué et accéléré le déclin des brasseries artisanales, elle aura également eu pour conséquence d’exclure progressivement les femmes du processus de production, ou bien leur relégation à des postes mineurs, comme la mise en bouteille.

Pour lire la suite de cette (passionnante) enquête, c’est par ici.