La folle histoire d’un trafic de pistaches élucidée par des détectives

La folle histoire d’un trafic de pistaches élucidée par des détectives

Image :

© Tulare County Sheriff’s Office

photo de profil

Par Robin Panfili

Publié le

Un larcin estimé à 300 000 euros, tout de même.

Une “GROSSE PRISE”, voilà comment le bureau de police du comté de Tulare (Californie) a résumé le dénouement d’une affaire qui secoue les acteurs agricoles de la région depuis quelques semaines. Il y a quelques jours, des voleurs ont été interpellés après avoir volé l’équivalent de 300 000 dollars de pistaches, soit l’équivalent environ de 252 000 euros, ainsi que deux grosses remorques de tracteurs.

À voir aussi sur Konbini

© Tulare County Sheriff’s Office

Le modus operandi des brigands était finement rodé. Après s’être fait passer pour une fausse compagnie de transport, ces derniers se sont rendus aux entrepôts de Setton Pistachio, l’un des principaux distributeurs de pistaches aux États-Unis, afin d’y récupérer deux remorques remplies de fruits secs. Persuadés qu’il s’agissait là d’une compagnie de transport officielle, les employés les ont laissé partir… et ne les ont jamais revus.

Après avoir récupéré les deux remorques, les voleurs ne se sont bien évidemment pas rendus au point de livraison prévu, mais plutôt dans un terrain vague. Après avoir retiré l’emballage de toutes les pistaches, ces derniers ont revendu le butin à un homme situé dans le comté voisin de Madera, toujours en Californie. Les enquêteurs ont pu retracer l’itinéraire de cette manigance grâce aux puces GPS cachées dans les deux semi-remorques, eux aussi volés, quelques jours auparavant.

© Tulare County Sheriff’s Office

Le principal suspect dans cette affaire est Bhavna Singh Sekon, un employé de Fresno, l’entreprise qui s’est vue chaparder ses deux camions. Comme le rapporte Food&Wine, les enquêteurs espèrent désormais mettre la main sur ses complices. L’affaire a réuni des détectives et enquêteurs de quatre services de police, ainsi que de la police routière. Quant aux pistaches, nul ne sait, pour l’heure, ce qu’elles vont devenir.