On a essayé de battre le record du monde d’empilage de M&M’s

On a essayé de battre le record du monde d’empilage de M&M’s

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Par Enzo Galipon

Publié le

J’étais seul au départ de cette aventure, mais mes collègues sont venus me prêter main-forte pour enfin entrer dans l’histoire.

Imagine-toi un lundi matin bien terne. Tu as passé un week-end pas tellement reposant et voilà que tu dois te lever tôt pour retourner travailler une semaine entière. C’est compliqué mais, bien heureusement, des petits événements peuvent parfois venir embellir les journées les plus moroses.

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Alors que j’arrivais au bureau en me demandant comment j’allais tenir toute la journée, j’ai été sauvé par un titre d’article assez évocateur : “Un Anglais de 23 ans bat le record d’empilage de M&M’s.” Attention, c’est un record validé par le Guinness Book des records. Ce n’est pas rien.

Compétitif comme je suis, j’étais bien évidemment obligé de me lancer ce défi. D’autant plus que le record est seulement de cinq. Oui, juste cinq. Cinq, ça devrait aller quand même. Il ne me manquait qu’une chose pour pouvoir passer toute la journée à empiler des M&M’s sans avoir à me justifier : dire que je fais ça pour le travail. Un deal est un deal : voici un article pour lequel j’ai mobilisé tous mes collègues, afin de battre cet incroyable record.

Petite précision pour mes amis gourmets qui voudraient se joindre à nous dans cette belle aventure : il faut utiliser des M&M’s “chocolate”, qui sont un peu plus plat que les M&M’s classiques. J’en profite pour préciser que M&M’s ne sponsorise absolument pas cet article. Je suis même prêt à vous le prouver en avouant que je ne suis pas très fan des M&M’s.

Le rendez-vous est pris sur les coups de midi. On s’est dit que c’était une plutôt bonne idée de faire ça pendant la pause déj’. Il y a bien évidemment plusieurs techniques différentes pour trouver un bon équilibre, mais je décide de commencer en me mettant accroupi devant un petit banc. Il y a un petit public pour me soutenir et j’ai confiance en moi. À ce moment-là, je pense pouvoir en empiler une dizaine.

Après trente secondes et plusieurs tentatives infructueuses, je réussis à en empiler deux. Le public – cinq personnes, au bas mot – est en feu. Malheureusement, après dix minutes, je reste bloqué à deux et les spectateurs commencent à s’ennuyer. Ils décident donc de se joindre à moi et se mettent à jouer dans leur coin.

Après vingt minutes, je réussis à en empiler trois et je comprends que j’ai atteint mon plafond de verre. Peut-être ne suis-je finalement pas si compétitif que je le prétends ? Ce n’est pas plus mal, car notre petite activité rameute de plus en plus de collègues, intrigués et galvanisés à l’idée d’entrer dans l’histoire. Comment leur en vouloir ? On en profite pour échanger sur nos techniques et aussi déceler les tricheurs qui écrasent littéralement les M&M’s pour qu’ils s’empilent mieux. Absolument honteux.

Après plusieurs essais, un certain Paul parvient à en empiler quatre devant une foule en délire. Une performance qui mérite d’être soulignée et applaudie. Finalement, on n’a pas réussi à battre ce record – bien que l’on s’en soit clairement rapproché – mais au moins, on a essayé. Au fond, n’est-ce pas ça le plus important ? En tout cas, le record est atteignable et on vous encourage fortement à essayer et à nous écrire si vous y arrivez.