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Top Chef : pourquoi il faut (vraiment) regarder la Guerre des restos cette année

Top Chef : pourquoi il faut (vraiment) regarder la Guerre des restos cette année

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Par Emma Couffin

Publié le

On a discuté avec Romuald Graveleau, le producteur de l’émission, pour en savoir un peu plus.

“Les épreuves sont des sprints, mais la Guerre des restos, c’est un marathon”, nous confie le producteur de Top Chef, Romuald Graveleau. Entre Mohamed et Matthias, qui avaient (littéralement) mis le feu à la cuisine l’année dernière, et Mory, parti à la recherche de feuilles mortes dans tout Paris en 2020, la Guerre des restos nous a toujours réservé de nombreuses surprises…

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Cette année, c’est avec impatience qu’on attendait ce septième épisode. Pendant 48 heures, trois équipes de trois candidats s’affronteront pour créer un restaurant de toutes pièces, de la décoration au dressage de l’assiette. On a donc discuté avec Romuald Graveleau, le producteur de l’émission, pour en savoir un peu plus. Voici les raisons pour lesquelles vous ne devriez absolument pas louper cette Guerre des restos 2.0.

#1. L’équipe gagnante ouvrira son restaurant pour de vrai

De la décoration à la présentation de l’assiette, les candidat·e·s devront redoubler d’inventivité pour séduire le jury. Cette année, les Parisien·ne·s pourront découvrir le restaurant gagnant pour de vrai. Il ouvrira ses portes au public quelques semaines après la diffusion de l’épisode, autour du 12 avril 2022.

Les trois candidats de l’équipe gagnante seront aux commandes du restaurant, ils se relaieront pour que l’établissement tourne en permanence, nous informe le producteur. “L’équipe travaillera avec notre partenaire Uber Eats pour contrôler la qualité des produits et expliquer comment le menu pourra être dupliqué dans d’autres villes de France. C’était déjà le cas l’an dernier avec l’équipe de Mohamed et Matthias.”

Pour l’heure, nous n’en savons pas plus sur la carte du restaurant. “Concernant l’offre, l’équipe qui a gagné travaille encore actuellement à l’élaboration de la carte.” Affaire à suivre…

#2. La Guerre des restos préférée de Philippe Etchebest

“Cette année, on a des thèmes très marqués, très assumés, des propositions très fortes.” Toutefois, Romuald Graveleau reconnaît qu’“il y a quelques fautes de goût, quelques pas de côté. Ça peut prêter à sourire.” Et pour cause, “cette année, le brainstorm a été un moment d’anthologie : ça part dans tous les sens pour arriver sur des idées vraiment inattendues”.

Le jury a été séduit pas les trois propositions des candidats. Philippe Etchebest aurait même déclaré qu’il “avait fait la plus belle des Guerres des restos depuis son arrivée dans l’émission”. Selon le producteur : “Cette année, quand Etchebest dit ‘peu importe qui gagne, on est super contents pour eux’, c’est vraiment parce qu’ils ont relevé un gros challenge ! C’était un gros défi.”

#3. Un menu “vu à la télé” disponible à la livraison

“L’idée est de créer un concept fort, de créer un vrai événement autour de l’assiette. Ainsi, le menu vu à la télé par le public sera disponible à la vente à emporter.” Depuis le début de la pandémie, la vente à emporter est entrée dans nos mœurs. Les chef·fe·s doivent désormais s’en accoutumer.

Ainsi, Top Chef a une fois de plus introduit cette contrainte : “Tous les restaurateurs, que ce soit des restaurants gastronomiques ou traditionnels, se sont mis à faire des plats à emporter. On avait le sentiment que c’était une une réalité du monde de la restauration aujourd’hui”, déclare Romuald Graveleau.

L’assiette sera donc soumise à une double évaluation. Le jury, composé des quatre chef·fe·s et des membres de l’équipe de l’émission culinaire Très très bon, dont François-Régis Gaudry, jugeront l’assiette en salle. Le menu sera également distribué aux Francilien·ne·s, qui le jugeront à domicile.

Dans les deux cas, les candidat·e·s devront redoubler de créativité : “Les plats servis à l’assiette sur le lieu public ne doivent pas être déceptifs, il faut contourner les assiettes de dressage, peut-être imaginer de nouveaux contenants et de nouvelles façons de présenter.”

#4. “Des chutes à foison”, “des courts-circuits”… Bref, une épreuve pleine de surprises

La Guerre des restos est une étape éprouvante pour les candidats. Ils doivent se démener pour chercher une thématique, décorer le restaurant, imaginer un menu et le réaliser en un temps record de 48 heures. “C’est une sorte de machine à laver dans laquelle les candidats sortent essorés.”

“C’était Gaston Lagaffe cette année.” Chaque année, cette épreuve donne lieu à de nombreuses péripéties :“On investit la vraie vie avec les vraies galères de la restauration : il y a des chutes, des problèmes, des trucs qui ne marchent pas. Cette année, il y a un candidat qui manque de se faire électrocuter… Bref, c’est une épreuve pleine de surprises et qui n’arrête pas.”

Finalement, l’épreuve a donné lieu à de grandes histoires d’amitié entre les candidat·e·s : “La Guerre des restos a donné lieu à de grandes rencontres, entre Mallory et Adrien par exemple. C’était une super rencontre culinaire et amicale. Matthias et Mohamed n’ont pas la même cuisine ni la même approche sur le papier, mais la Guerre des restos a créé un truc entre eux.”

#5. Une épreuve inédite préparée par plus de 70 personnes

La Guerre des restos est une épreuve mythique de Top Chef, dont la préparation s’étale sur plusieurs mois. Tout d’abord, l’équipe de production doit trouver les trois restaurants. “Deux personnes commencent à faire du repérage pendant plusieurs mois. On parcourt toute la région parisienne et on essaie de trouver trois restaurants dans le même périmètre. Il faut arpenter la ville, convaincre les restaurateurs… Les restos choisis cette année ont des thématiques assez marquées : on a un karaoké, un resto indien, une brasserie…”

Entre l’équipe technique, la régie, la logistique, les journalistes, la Guerre des restos est organisée par environ 70 à 80 personnes : “C’est toute une logistique pour réparer des trucs quand ça ne marche pas, quand le matos tombe en panne. Certains vont récupérer des meubles, pendant que d’autres s’attellent déjà à la conception du resto, il faut des journalistes et des gens de la prod’ pour couvrir tout ça…”

Bref, une fois encore, la Guerre des restos nous réserve de nombreuses surprises et on a déjà hâte d’y être ! “Que ce soit culinairement parlant, au niveau humain ou au niveau des concepts, cette année, il se passe plein de trucs”, conclut Romuald Graveleau.

La Guerre des restos, c’est mercredi 30 mars dans Top Chef à 21 h 10 sur M6.