À 24 ans, Victoria ouvre son épicerie-cantine bio, écolo et zéro déchet au cœur de Paris

À 24 ans, Victoria ouvre son épicerie-cantine bio, écolo et zéro déchet au cœur de Paris

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A gauche, Victoria Mekkoui fondatrice de OPOA (©Gael Rapon)

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Par Jeanne Pouget

Publié le

Suite à une prise de conscience sur son alimentation et sa consommation, Victoria a voulu s’impliquer concrètement pour lutter contre le gaspillage. Ça donne OPOA, une épicerie en vrac bio et écolo qui fait aussi office de cantine le midi. 

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Au cœur de Paris, dans le 10e arrondissement, une petit boutique charmante et pleine de chaleur humaine a ouvert en septembre dernier. Dans un même espace, on trouve une épicerie et plusieurs tables pour déguster les produits qui vous entourent, car la cheffe Victoria cuisine uniquement les denrées de sa boutique. “L’idée est de travailler dans la partie restaurant les produits que je vends sur place. Je promeus une démarche, alors je joue le jeu. L’espace restauration permet à la fois de faire découvrir et de goûter les produits, mais aussi d’éviter le gaspillage“.

Car du dire de tous, Victoria déteste jeter. Alors, à son image, le lieu fonctionne sur le principe du zéro déchet. La plupart des produits sont vendus en vrac dans des sachets en papier et dès que certains aliments s’abîment ou sont invendus, hors de question de les jeter, ils finissent au menu de la cantine, préparés par exemple dans de délicieuses soupes.

Une prise de conscience sur l’alimentation

À OPOA, tout est donc bio, de saison et les produits sont choisis avec minutie par Victoria qui travaille avec des producteurs qu’elle apprécie et dont elle souhaite mettre en valeur les produits. “Je vends uniquement ce que j’aime” affirme Victoria et cela se ressent du côté de sa sélection. Au menu figurent des soupes, des bols gourmands, des jus, le tout toujours frais, de saison et réalisé avec les produits vendus en magasin et cuisinés à basse température pour préserver le goût.

À côté de l’étal de fruits et légumes, on trouve aussi un petit rayon viande, charcuterie et produits laitiers de même qu’un comptoir en vrac plus fun : mangue séchée, mûres blanches sauvages, billes de propolis ou même un risotto aux cèpes. Car la jeune entrepreneuse souhaitait aussi “prendre en compte les contraintes de temps des gens et trouver des alternatives à la malbouffe“, de façon à ce que l’alimentation bio et durable ne soit pas élitiste. “J’aime aborder le bio avec gourmandise” ajoute-elle. Et en effet, elle n’a pas lésiné sur l’offre sucrée très appétissante. À l’heure du thé, il est possible de venir déguster un chai latte ou un café avec une part de gâteau par exemple.

L’idée est donc de se régaler en mangeant une cuisine bio, de saison et sans chichis. “Le bio, c’est avant tout une identité et une conviction. On est dans l’échange, le partage, mais aussi dans la déconsommation d’une certaine manière, plus que dans une tendance.” Et de poursuivre : “Avec le principe du vrac, tu ne vois que l’aliment et tu n’es pas influencé par le merchandising et c’est ce rapport au bio-là que je défends.

Ce qui est cool avec Victoria, c’est qu’elle est à fond et que sa démarche hyper honnête nous réconcilie avec une alimentation bio et écolo parfois devenue un peu trop galvaudée, il faut bien l’avouer.

OPOA
30 rue Albert Thomas, 75010 Paris
01 40 23 98 26
Ouvert de 11h à 20h