À New York, un café ne sert que des repas bons pour le cerveau

À New York, un café ne sert que des repas bons pour le cerveau

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© Jade Wulfraat/Unsplash

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Par Lenny Sorbé

Publié le

Initié par un neurologue, Honeybrains entend nourrir notre matière grise avec des produits sains.

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On en viendrait presque à croire que se restaurer ne suffit plus tant les enseignes se parent désormais de l’étiquette “healthy”. Aux États-Unis, la dernière en date est un café qui se nomme Honeybrains et qui prétend œuvrer pour le bien-être de notre cerveau. Trois frères entrepreneurs en sont à l’origine. L’un d’entre eux est un neurologue qui a longuement étudié l’effet de la nutrition sur notre matière grise et dont les recherches ont été le principal moteur de la fratrie. Selon le New York Post, leur projet serait en partie voué à lutter contre des maladies telles qu’Alzheimer.

Des ingrédients scrupuleusement sélectionnés

Comment ? À travers une sélection méticuleuse de “super-ingrédients”, classés en cinq catégories (légumineuses, légumes, fruits, oméga 3 et céréales complètes) et intégrés à ce qu’ils appellent le “programme L.I.F.E.”. Les quatre lettres capitales sont ici les initiales de “Lovingly selected Ingredients that are Flavourful while Educating customers” ou, en français, des “Ingrédients sélectionnés avec amour qui sont savoureux tout en éduquant les clients”.

Ce programme se retranscrit sur la carte par un petit-déjeuner à base de toasts au saumon, au chou frisé, au houmous ou à l’avocat et d’un gruau au quinoa que l’on peut garnir d’amandes, de fruits et de chocolat noir. Pour leur repas du midi, les clients ont le choix entre les salades Cobb, thaï ou méditerranéennes ou les sandwichs, tels que le “Wake and Steak” et son hampe de bœuf aux herbes et au café, accompagné de pommes de terre au beurre d’amande.

Pas le premier cas de “neurogastronomie”

C’est cependant grâce à son Honey Bar, où diffférentes variétés de miel seront proposées à la vente, que Honeybrains se distingue véritablement. Des lectures concernant le bien-être du cerveau y auront par ailleurs lieu. Si l’enseigne se présente aujourd’hui comme la première du genre, on compte malgré tout un précédent cas de “neurogastronomie” à New York, où un chef étoilé avait tenté de se placer sur ce créneau. En vain, puisque son restaurant Romera a été contraint de fermer en 2012, faute de clientèle. Souhaitons à Honeybrains un tout autre sort.