Accros aux chocolat, il faudrait attendre 25 secondes pour laisser passer l’envie

Accros aux chocolat, il faudrait attendre 25 secondes pour laisser passer l’envie

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Par Sirine Azouaoui

Publié le

Selon des chercheurs américains, c’est le temps qu’il faut pour rendre les sucreries moins désirables.

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Le problème avec les goûters, c’est qu’une fois qu’on en a envie, on n’arrive pas trop à se sortir l’idée de la tête. Difficile de résister à une envie de très gras ou de très sucré, mais apparemment la clé, c’est d’attendre : 25 secondes suffirait à réduire l’envie d’un goûter lourd au profit d’un aliment plus sain. C’est la conclusion à laquelle est arrivé un scientifique américain.

Brad Appelhans a installé un outil dans un distributeur de chips, barres chocolatées et autres grignotages, qu’il a apellé DISC pour “Delays to Influence Snack Choice” (“délais pour influencer les choix d’encas”). Les encas sont divisés en deux catégories : bons pour la santé et moins bons pour la santé. Une fois commandés, les encas “sains” tombent directement. À l’inverse, si on achète des chips ou des biscuits, il faut attendre 25 secondes. Le site NPR explique :

“L’idée est que chaque seconde passée à attendre une collation vous donne moins envie de la manger, de la même façon qu’une taxe sur les boissons sucrées vous amène à boire moins de soda.” 

5 % en plus de choix d’aliments meilleurs pour la santé

Le chercheur a mis cette machine dans une université. 5 % d’encas sains en plus ont été choisis. L’équivalent d’une baisse des prix de 25 % sur les aliments bons pour la santé. Brad Appelhans reconnaît que ce n’est “pas énorme, mais si on applique ça à 1 million de distributeur, sur le long terme, ça pourrait avoir un effet significatif”. Le scientifique rappelle que, contrairement aux augmentations de prix, l’attente n’a pas d’effet sur la rentabilité de la machine.

Une psychologue interrogée par NPR trouve que c’est une bonne idée. Elle évoque des études montrant que plus un ascenseur est lent, plus on a tendance à prendre les escaliers. L’auteur de l’étude aimerait que ce principe se décline et qu’on puisse par exemple passer plus vite à la caisse du supermarché si on a acheté beaucoup de fruits et de légumes.