Préparer des gâteaux est aussi bon pour votre santé mentale que la méditation

Préparer des gâteaux est aussi bon pour votre santé mentale que la méditation

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Par Sirine Azouaoui

Publié le

Voilà pourquoi vous vous sentez si bien quand vous faites des pâtisseries ou du pain. 

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“Bake”, en anglais, c’est un mot un peu fourre-tout qui signifie à la fois faire des gâteaux, du pain, des viennoiseries ou encore cuire au four. En français, on pourrait traduire le terme par préparer des douceurs. On parle souvent du bonheur d’un gâteau à la dégustation, mais rarement du plaisir procuré par sa confection. Préparer quelque chose, pétrir, mélanger, mesurer, faire lever, dorer : en fait, mettre la main à la pâte, littéralement, aurait des effets positifs bien plus profond que le goût du chocolat sur notre mental.

Une journaliste du Huffington Post a vérifié cette affirmation auprès de psychologues. Tous confirment : la cuisine nous fait du bien. Autant que la méditation, pour les yogis à qui cela parle. Quand on médite, on se donne un moment pour réfléchir à notre corps et à notre environnement en pleine conscience. Apparemment, la pâtisserie-boulangerie a le même bienfait : soulager le stress. Comme l’explique Donna Pincus, professeure associée de sciences psychologiques et neurologiques à l’université de Boston. 

“La pâtisserie-boulangerie nécessite beaucoup d’attention totale. Il faut mesurer, se focaliser physiquement sur la manière d’étaler la pâte. Si on se concentre sur l’odeur et le goût, sur la façon d’être présent dans ce qu’on crée, cet acte de conscience dans le moment présent peut aussi entraîner une réduction du stress.”

Le pain et les gâteaux comme une thérapie

Il y a même des cours de développement personnel orienté sur la cuisine. Le Huffington Post rappelle ainsi que le gagnant du Great British Bake Off (l’équivalent anglais de l’émission de M6, Le Meilleur Pâtissier) est sorti de sa dépression par la pâtisserie. Dans les moments difficiles, la nourriture sert souvent un moyen dérivatif de communication et de soutien.

“Et ce qui est bien avec la pâtisserie-boulangerie, c’est qu’il y a une récompense à la fin qui donne l’impression d’être très bénéfique aux autres”, ajoute Donna Pincus. Faire quelque chose destiné non seulement à être donné aux autres, mais aussi à leur procurer du plaisir fait du bien. “Il y a une valeur symbolique dans l’acte de cuisine car la nourriture a une importance à la fois physique et émotionnelle”, précise Susan Whitbourne, professeure à l’université du Massachusetts. Une raison supplémentaire de se lancer dans la préparation d’un énième gâteau au chocolat.